Patrick Templé

Patrick Templé, après un parcours de près de trois décennies  dans la musique, le rock, la chanson, la scène, les albums, la production, le coaching scénique et vocal, a décidé à 54 ans, d'aller sur sur les traces de sa mère, Liliane Templé, et son arrière grand-père Henri Vernat  en s'installant à son tour comme magnétiseur radiesthésiste à Saint Germain Sur Moine, au 4 rue des aulneaux. (15 minutes de Clisson)

La pratique du soin par magnétisme a toujours fait partie de sa vie, il soignait déjà depuis longtemps et régulièrement amis et connaissances de façon totalement bénévole. Au fil du temps, la pratique et la nécessité du soin, d'apporter du bien être à autrui se sont imposées naturellement.

Le magnétiseur n'est ni un sorcier, ou un magicien, il a seulement les capacités et la sensibilité de se connecter à autrui, de pouvoir détecter les anomalies, les dérèglements énergétiques qui sont responsables de nombres de pathologies, et d'agir en tant qu'interface, pour réaccorder et rétablir les fragiles équilibres qui nous définissent. Patrick Templé se considèrent comme un accordeur agisssant sur le complexe instrument qu'est l'humain ou l'animal.

Pour prendre rendez-vous: 06 13 50 23 41

Soins au cabinet - Soins par photo - Recherche disparus.

Pour plus d'informations:  https://www.patricktemplemagnetiseur.com/

Tout est vivant, mon amour, tout est vivant

Même la pluie, la haine, le sale temps

Tout est vivant, mon amour, tout est vivant

Même les cris, la mort, le sang.

Tout est vivant mon amour tout est vivant

Nos souvenirs portent les fruits du présent

Tout est vivant mon amour tout est vivant

C'est ton sourire qui me l'apprend.

Patrick Templé (extrait de chanson)

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ILS VIENDRONT  (Patrick Templé, Novembre 2013)

J'attends les loups de pied ferme

Je sais qu'ils viendront.

Déjà, ils se rassemblent

Je les entends qui tournent en rond.

Ils ne se cachent même plus

Ils attendent que l'on s'habitue

A leur présence, que l'on relâche la vigilance.

Et le moment venu, ils viendront.

Beaucoup trop lâches pour prendre des risques,

Beaucoup trop lâches, ils se nourissent

De nos peurs, de nos faiblesses,

De nos mensonges, de nos bassesses

Dans le passé, ils ont toujours fini par sortir

On les avait pourtant toujours vu venir

Ils viendront.

Je les entends hurler de plus en plus fort

Dans la clairière tout semble mort

Comme une odeur de renonciation

Pour le chaos final, ils viendront.

Je les attends de pied ferme

Je ne reculerai pas d'un pas

Oui je les attends de pied ferme

Si j'ai peur, c'en s'ra fini de moi!

Je le sais, j'en suis sûr !

Ils viendront !

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L’Océan est une femme (Patrick Templé)

L’océan est une femme

J’y plonge, je m’y noie,

Je prends la tasse,

Je descends, Je m’immerge,

Je remonte, que sais-je?

Je n’ai plus de repères

Tantôt banc de chimères

Coquillage affranchi de sa coque

Murène aux sombres présages

Ou raie Manta survolant le récif.

L’océan est une femme

Et je ne sais pas nager

Je n’ai pas appris

A comprendre la vague.

Je m’y abandonne,

Elle se retire,

Elle me veut galet,

Elle me veut montagne

Elle me veut nu

Elle ne me veut plus.

L’océan est une femme

Infiniment pacifique

Indienne mystique

Glaciale antarctique

Ou libre atlantique.

Je suis son marin

D’eau trouble

Son Titanic englouti,

C’est en lui que mon double

Vit sa dernière nuit.

L’océan est une femme

J’ai cherché un ruisseau

Menant à la rivière

Elle-même se confiant au fleuve

Et voici qu’à l’estuaire,

Tendu, le bras de mer

M’invite au néant

A l’abstraction lunaire

Au grand soir du silence

Que seul trouble le sel

Qui s’écoule de mes yeux.

J’ai trouvé l’océan,

Je sais qu’il est une femme

Il m’ouvre son lit

Et je sais aussi

Qu’il est fait des larmes

Que chaque homme en silence,

A omis.

Le regret.   Patrick Templé (tous droits réservés)

Si tel est le regret :

L’épice affinée du poète,

Alors le soufre est cette épice,

Alors le gouffre est son calice.

Dusse-je vivre dans le « faire »,

Dusse-je porter cette ombre

à ma propre lumière.

Je continue à l’insu des repères.

La solitude est un gant de velours

Destiné à ne laisser aucune empreinte.

Ocre nuit, vase de terre

Enduite à sa perte,

Et alors, qu’importe !

La vie ne s’ignore pas sous les fautes,

Elle respire !

Curieusement, le jour

N’est pas mon frère,

Le silence est mon frère,

Plus que l’aspiration

Lente et définitive

Que d’apprendre à mourir.

La solitude est un gant de velours

Destiné à ne laisser aucune empreinte.

Je t’aime, mon âme sombre,

Je ne t’ai pas toujours aimée,

Je t’ai apprise pour te laisser vivre

En ma  propre compagnie.

Mon vase de terre se termine,

J’achève la première anse,

Bientôt la deuxième,

Pour porter ma vie à bout de bras.

Certains diront :

« C’est un vase ! », d’autres : « un pot de fleurs !»,

D’autres encore, plus antiques : « une amphore ! »

Certains, ne diront rien !

La solitude est un gant de velours

Destiné à ne laisser aucune empreinte.

 Si tel est le regret,

Je l’ai enfoui au fond de mon vase,

Il est l’engrais à rebours,

De mes décisions prises en apnée,

De mes futurs territoires de lierre.

Je t’aime mon âme,

Au point de te fuir.

Mon audace est couchée

Sur la pellicule d’un film d’actions téméraires.

Ne m’en veux pas si la peur est mon ombre.

C’est sur cette ombre

Que j’inscris les territoires de ta peau,

Les frontières de ton corps,

Les ambres mystérieux de tes guerres silencieuses.

Si tel est le regret,

Il naît comme j’apprends à mourir chaque jour.

La solitude est un gant de velours

Destiné à ne laisser aucune empreinte.